Un salarié avait accusé par écrit son supérieur hiérarchique de harcèlement moral en écrivant à l’employeur.

L’employeur avait réagi : il avait licencié immédiatement le salarié, considérant que ces accusations n’étaient pas prouvées et constituaient un abus de la part du salarié.

Dans un arrêt très récent, rendu le 10 mars 2009, la Cour de Cassation vient de juger que ce licenciement était nul : il n’est pas possible de licencier un salarié qui procède à des accusations de harcèlement moral, même si les faits ne sont pas prouvés.