Une clause de non concurrence, c’est fréquent dans un contrat de travail de cadre ou de commercial, ou de tout salarié ayant un profil très technique ou très pointu.
Rien d’anormal à cela, l’employeur a le droit de protéger son … Lire la suite
YVES NICOL CABINET D’AVOCATS À LYON
EXPERT EN DROIT DU TRAVAIL & DROIT SOCIAL
Une clause de non-concurrence est une clause du contrat de travail. Cette clause interdit au salarié qui quitte son entreprise, quel que soit le motif de la rupture du contrat de travail, d’exercer une activité concurrente ou de travailler pour un concurrent.
En d’autres termes si le salarié démissionne, est licencié ou signe une rupture conventionnelle, il ne pourra pas créer lui même une activité concurrente à celle de son ancien employeur et il ne pourra pas non plus être associé, partenaire…etc…de la création d’une activité concurrente. Il ne pourra pas non plus travailler comme salarié pour le compte d’un concurrent.
Les termes de la clause de non-concurrence figurant au contrat de travail sont déterminants. En effet, c’est en principe à l’employeur de déterminer dans la clause ce qu’est exactement une activité concurrente, c’est à dire quel champ d’activité précis la clause recouvre. Par exemple : industrie automobile, agence immobilière, location et vente de biens…etc…
Ce n’est parce qu’une clause de non concurrence existe au contrat de travail qu’elle est valable. Il y a en effet des conditions de validité, qui ne sont pas toujours remplies. La clause doit être limitée dans le temps (18 mois à 2 ans grand maximum) et dans l’espace (par exemple région Lyonnaise). Surtout elle doit être assortie d’une contrepartie pécuniaire. ce dernier point signifie que l’employeur doit verser chaque mois au salarié une somme qui ne doit pas être dérisoire pendant toute la durée d’application de la clause. Au minimum 25 % du salaire mensuel. Si le contrat prévoit par exemple 10% ceci sera insuffisant et la clause sera alors inapplicable et sans aucune portée.
En général, les clauses de non-concurrence prévoient que l’employeur peut décider de délier le salarié de cette obligation en cas d rupture du contrat de travail. Par exemple dans les 15 jours sui suivent la rupture du contrat. Dans ce cas, si l’employeur délie le salarié, cela signifie qu’il renonce à cette clause et le salarié est donc libre de tout engagement.
La plupart du temps les clauses de non concurrence ont un but dissuasif. Comme la violation de la clause par le salarié entraîne pour lui le risque d’avoir à payer de lourdes indemnité, cela le dissuade en général de partir chez un concurrent… C’est pour cette raison que les employeur prévoient en général cette clause dans le contrat, si le salarié occupe une fonction commerciale ou très technique et scientifique, qui implique la connaissance ou la maîtrise d’un savoir faire.
Mais a départ du salarié, l’employeur oublie quelquefois de délier le salarié. Dans ce cas, il doit payer la contrepartie pécuniaire.
Devant le Conseil de prud’hommes, il y a en général deux types de conflits :
Une clause de non concurrence, c’est fréquent dans un contrat de travail de cadre ou de commercial, ou de tout salarié ayant un profil très technique ou très pointu.
Rien d’anormal à cela, l’employeur a le droit de protéger son … Lire la suite
La clause de non-concurrence figurant au contrat de travail a d’abord un but dissuasif : éviter que le salarié rejoigne la concurrence alors qu’il connaît la clientèle, les méthodes, détient certain savoir-faire… etc. Cependant, lorsque le salarié quitte la société, … Lire la suite
La clause de non concurrence mentionnée au contrat de travail n’est pas toujours valable. Elle peut être excessive et donc inopposable. Elle peut être nulle et sans aucune portée du tout… C’est au cas par cas.
Devant le Conseil de … Lire la suite
Violation d’une clause de non concurrence et concurrence déloyale sont deux notions très différentes. Une confusion peut facilement intervenir entre ces deux notions.
Le contrat de travail peut mentionner une clause de non concurrence
Il est courant qu’un commercial par … Lire la suite
Une clause de non concurrence interdit au salarié, après la rupture du contrat de travail, d’exercer une activité concurrente chez un autre employeur ou bien de créer sa propre activité concurrente. En contrepartie l’employeur doit verser mensuellement la contrepartie pécuniaire … Lire la suite
Une clause de non concurrence n’est pas qu’une clause de style à effet dissuasif. C’est vrai que lorsqu’une telle clause existe dans le contrat de travail, elle dissuade en général le salarié de démissionner pour aller travailler chez un concurrent, … Lire la suite
Même en cas de rupture conventionnelle de contrat de travail, la clause de non concurrence s’applique si elle est prévue au contrat de travail. Dans la quasi totalité des situations, la clause de non concurrence s’applique dès lors qu’il y … Lire la suite
La clause de non concurrence est souvent source de conflit entre le salarié démissionnaire et son ex employeur. C’est normal : l’employeur veut protéger son fonds de commerce et le salarié considère que cette clause est une entrave à la … Lire la suite
Dans une décision très récente, en date du 9 novembre 2015, la Cour d’appel de Lyon s’est prononcée sur la validité d’une clause de non concurrence France entière, figurant au contrat de travail d’un cadre qui occupait une fonction de … Lire la suite
Attention à la clause de non concurrence : lorsqu’un salarié démissionne et quitte son emploi pour rejoindre un nouvel employeur concurrent du précédent, en dissimulant le fait qu’il est lié par un telle clause , il prend de gros risques. … Lire la suite